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Autant j'avais été ravi par le Dhammapada édité par eux, autant je suis "enshanté" par cette marche à la Lumière, principal et meilleur recueil d'instructions amenant à l'Eveil du Mahâyâna, écrit au VIII è s. par ce moine qui reçut le nom de "Dieu de la paix". Parmi les cinq versions de ce texte que je connais et compulse régulièrement, c'est celle qui m'est vraiment apparue la plus compréhensible et plaisante, tant dans sa taille réduite que dans sa clarté, dans son style limpide et non-sentencieux, dans sa concision non-dogmatique. (la version "pavé" des Editions Vajra Yogini -355 p.- est une étude exhaustive, intéressante, mais trop lourde pour les débutants). Dans la nomenclature des chapitres, une innovation par rapport aux autres, le remplacement de persévérance par énergie, ce qui me semble être plus correct et logique, parce que sans énergie point de persévérance; et n'est-ce pas aussi la quatrième des paramitâs. Tout y passe dans ce poème en 912 stances: Renoncement à ses attachements, vision correcte des choses, la façon d'envisager la maladie, la mort, soit par déchéance, soit par déchirement, les mystères qui entourent cette dernière dans l'au-dela de celle-ci, la sagesse qui permet de dissoudre tous ces affres et ces angoisses. Nous y retrouvons certains anathèmes énoncés dans le Dhammapâda. Un des grands classiques-travail du Bouddhisme pour toute personne en marche dans la Voie.

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