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Quand l'amour se fait homme
Cher Stan pour de tels propos si vivfiants, quelle couverture désastreusement "caravageante" à souhait que cette sempiternelle image du Me Jésus souffrant. Je lance un appel solennel aux dessinateurs inventifs: " Faites-nous, je vous en supplie, un Christ au sourire paisible, rayonnant de bonheur dans la gloire de l'Esprit saint." Bon Dieu (excusez, je vous prie, cela m'a échappé dans mon indignation), cela ne doit pas être crime de lèse-écriture que de donner un tel reflet de l'Amour, sans tomber pour autant dans la mièvrerie néo-pseudo-télé-évangélique ! Coup de gueule mis à part, cher Stan, vous le "nomade de l'Eternel", votre texte est magnifique dans sa "tentative" de restitution de la Parole en 24 chapitres. Avec poésie, chaleur, tolérance, humilité et amour, même si vous confondez, dans l'apologie de "l'Entreprise", appétit de pouvoir humain et authenticité du souffle de l'Esprit, vous tentez de sortir des sentiers battus pour donner réponse à une jeunesse avide de spirituel. Bien sûr je comprends votre rogne à l'égard de Rostand, mais votre extériorisation de Dieu par rapport à l'homme me chagrine tout autant, tout comme celle du royaume de Dieu, qui réside en chacun/e, tout comme celle aussi de Satan qui n'est que la part d'ombre des pulsions inconscientes résidant tout autant à l'intérieur de chacun/e. Pourquoi l'ai-je suivi, ce prince de la Vie ? Par croyance ou confiance... ? Le vrai problème se situe à ce niveau, merci de citer Khalil Gibran qui va bien au-delà des croyances terrestres dans la Confiance. Le vrai maître n'incite pas à "suivre" (aveuglément, littéralement) mais bien plutôt à être dans la Voie qu'il a montrée dans la gratuité (la vacuité) de l'Amour. J'aimerais vous rencontrer pour parler du "maître intérieur" qui sommeille en chacun/e et que le Me Jésus a voulu réveiller dans les Béatitudes.