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Dans une décade ou la télécommunication est à son paroxysme, la véritable communication est une énigme de cette fin de millénaire. En dépit des techniques de plus en plus performantes et attractives, la communication ne se fait pas de la meilleure façon, et les inégalités qui hérissent le poil dans un cadre de vie courant, ici le portent à la fré-nésie délirante des multi-nationales et de leurs conquêtes de parts de marché sur le dos de ces inégalités précitées. Il ne faut pas que la modernité fasse passer un idéal économique (soi-disant) avant celui humain qui, en la matière, s’est perdu depuis belle lurette en manipulations médiatico-politiques. L’auteur, un scientifique confirmé, reste conséquent dans ses propos, même si le tourbillon du triangle infernal (peut-être celui des bermudas !) et l’infime limite entre les idéaux brassés et les idéologies de tous bords n’est pas de la plus grande clarté pour le néophyte. Les ravages de cette économo-technocratie sont légions que ce soit par la dissolution des cellules familiales (chacun veut regarder ce qui lui plaît à la T.V), que ce soit les solitudes interactivées par le surf cathodique d’Internet ou du WEB (dire que le Vatican, le Dalaï-Lama et Mgr Gaillot, s’y adonnent avec délices), où va la Spiritualité ma bonn’Dâaame ... ? Le prix de l’Humanité dans les contacts formels, sur un fil de rasoir actuellement, est passé au crible fin dans cette étude rigoureuse, équilibrée et dénonçante des excès et des leurres d’une société de consomma-tion effrénée en plein choix de mutation, homme ou robot. Chapeau, Dominique, le profane, que je suis, a beaucoup apprécié la clarté, la solidité, les investigations, l’argumentation et les conclusions souvent désillusion-nées mais cependant pleines de promesses, celles du bon sens à l’image de ton sourire.

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