La mondialisation des pauvres
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La mondialisation des pauvres
Pliez donc la (ré)partition de Chop(l)in soit en nocturne soit en impromptu, que dis-je, je m'égare (du Nord..!!! à l'en perdre) dans des élans mélomaniaques. Puis-je dire mon contentement de voir qu'on s'intéresse aussi aux pauvres dans cette spirale infernale de la mondialisation tous azimuts, et le fossé entre riches et pauvres n'est pas prêt de se réduire tout au contraire. Après une géographie discrète de la mondialisation, on a le droit à 3 chapitres dont le premier conteste la susnommée discrétion concernant les mondialisations urbaines qu'on ne voit pas (ou ne veut pas voir... no comments). Entre mondialisations méditerranéennes et mondialisations africaines, il y a l'axe Chine-Dubaï-Algérie, qui transite, au départ de Yiwu, par le Caire, Tripoli, Marseille, El-Oued, Dakar, Bamako.., et les routes de la Soie deviennent progressivement celles du pagne selon le bon vouloir des diasporas libanaise, indienne et chinoise entre mèches et tresses dans une renaissance de la fripe et des vieilles carcasses. Entre quartiers portuaires, entrepôts et comptoirs, corridors urbains, la concurrence s'éveille en fonction d'une stratégie en 3 étapes entre cabas et jeans. Des bus, des avions et des hommes pourraient le ciment d'un roman global à la Lafarge-Holcim sachant que la parpaing est le lingot du pauvre eu égard aux tribulations d'un sac de ciment. La mondialisation ne concerne pas uniquement les grandes multinationales, mais bien plutôt les échanges transnationaux (saviez-vous qu'il y a une Exotic Street arabe en Chine ?? mais oui !!) où la Chine, atelier du monde fournit un marché de pauvres à l'échelle mondiale. Ces pratiques globales, souvent marginales bouleversent l'équilibre de l'économie mondiale. Entre Brexit et America First, CEDEAO, CSCG, OMC, IWW, les pauvres ne sont pas forcément victimes, mais peuvent être aussi acteurs . J'ai été étonné de ne pas voir cité Yunus et son économie à 3 zéros au profit d'un Pitroda (inconnu à mon bataillon). J'aurais bien aimé aussi que le passage de la mondialisation urbaine s'étende (appréciez l'euphémisme, je vous prie) sur l'extension des bidonvilles périphériques des mégalopoles déclenchée par l'attrait de celles-ci mais ne fournissant aucun travail suffisant à la dignité humaine. Constat effarant (une émission TV récente avait montré le marché des voitures d'occasion à Cotonou) d'une mutation économique qui échappe à tout contrôle... Attention Danger pour les générations futures. Indispensables-Dossier