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Je n'avais pas eu la chance de rencontrer l'auteur lors de ma visite en 96 à Gretz, lieu que je connais depuis 1955, où enfant je me laissais bercer par le verbiage enchanteur et mélopesque de swamis en safran (je n'ai pas dit safrane, Mr Renault). Dans vos 72 chapitres regroupés en 5 parties, j'ai retrouvé les paroles maîtresses de Ramakrishna (qui fut marié, ce que j'ai découvert) de l'ordre duquel vous fûtes un représentant confirmé, de Siddeshvarananda, de Vivekananda et d'autres encore. Bien que je ne partage pas l'entièreté de vos propos, j'agrée au postulat qu'il ne suffit pas d'être quelque de bien, pour être ce que l'on est sans chercher à embellir. On retrouve des idées forces inhérentes à la Sagesse Universelle, qui ont été également énoncées par le Bouddha. Votre formule magique ressemble à s'y méprendre à la mahâ-karûna et comme avec toute nouvelle lecture, je n'ai cessé d'apprendre. Ai apprécié que ce ne soit pas (comme dans 99 % des cas) un auteur rattaché au bouddhisme tibétain qui parle de non-attachement, de passions, de samsâra, d'ego, de disponibilité de vijñâna, même si l'âge d'or a commencé. Beaucoup de sagesse et de méditation appliquées à la vie quotidienne dans cet ouvrage qui ravira ceux qui en ont r@s-le-bol d'une certaine bouddho-dalaïmania.

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