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Zen
Copyright Sâdhana
Lâcher les mains au bord du précipice
Voici un des grands maîtres du « comment apprendre à penser » Zen. Il distille ses paroles comme koân zen et il faut aller chercher bien au-delà pour arriver à percevoir le sens ultime de celles-ci. Débutant avec la question de la prééminence du Nembutsu (invocation continue du nom de Bouddha Amida) sur le koân ou inversément) entraînant bien sûr les querelles d’écoles dérivant du Soutrâ du Lotus et celle du Nirvâna prônée par Bodhidharma, le lecteur trouvera des recoupements historiques intéressants pour comprendre le climat existant et environnant. Ensuite de quoi viennent la lettre au moine malade vivant au loin dans laquelle le comportement des malades et des vieillissants est claire-ment analysé sans feintes, avec son lot de difficultés et d’incompréhension. Puis les « grands textes » dans lesquels on trouve une posologie de la pilule permettant de devenir Bouddha en voyant l’essence, une chanson populaire sur la grande Voie, pour terminer sur l’aïeule esprit-maître. Le livre s’achève sur un à-propos des samouraïs. Recherche énergique et vie attentive sont les ingrédients nécessaires pour réaliser la « grande Affaire » ou voir en sa propre essence. Lâcher donc les mains pour les remplir du vide du précipice qui vous attend les bras ouverts. Une des cartes du tarot de Rajneesh lui est consacrée avec toute la signification du lâcher-prise, fort zen au demeurant. Livre que tout zéniste un peu discipliné se doit de lire