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Copyright Sâdhana

Se nourrir sans faire souffrir

Robbins J. - Stanké - 2001 - 271 pg

Cet ouvrage ne serait-il qu'un vibrant plaidoyer pour un végétarianisme heureux ? J'en ai bien l'impression aux descriptif peu amène des conséquences et retombées de nos habitudes alimentaires carnivores. Certes, l'auteur dévoile la pointe émergée de l'iceberg en y conférant une touche quelque peu alarmiste, mais en voyant les reportages TV sur le traitement des animaux soit en déplacement vers l'abattoir (vaches folles), soit dans des crémation collective (fièvre aphteuse), soit dans des batteries d'élevage avicole, porcine et bovine, on est atterré par la barbarie de celui-ci pour le seul plaisir de notre palais et la banalisation grandissante de la cruauté envers les animaux. Cruauté par ailleurs violemment dénoncée au Parlement Européen. Du cochon du Dr. Schweitzer à la reine du porc, en passant le paradis des poulets, le témoignage d'une vache devant le tribunal, le lecteur se rendra compte des aléas, vicissitudes de la ferme pharmaceutique qui puise ses drogues d'élevage dans un arsenal de plus de 3'000 produits tout aussi anti-naturels les uns que les autres. Si on ne peut discuter des goûts et des couleurs, la grandeur et la décadence de telles protéines, irréversiblement déviées, ne peut plus faire aucun doute, ostéoporose, cholestérol en prime même si cela paraît être une alimentation qui fait du bien au coeur. Alors qu'adopter un régime sans viande et sans regret, peut-être ?? Difficile à dire quand l'Amérique est empoisonnée de ses burgers, certainement pas kashers...!! Et l'auteur de terminer sur des considérations philosophiques de Platon à Edgar Cayce en passant par l'Ecclésiaste, Gandhi, le chef Seattle, Vernon Carter... : toute chose participe au grand Tout, dont l'homme s'est sciemment exclus sur les injonctions des religions établies, bafouant ainsi toute harmonie possible avec la nature, ce que perpétuent valablement les amérindiens du Nord au Sud. Selon le tableau caloriférique de la p. 329, la citrouille est la moins porteuse. Alors, en cette période d'Halloween, n'hésitez pas à aller ... où les potes iront manger leurs consoeurs sorciérisées !! Très bon pamphlet anti-consumérisation.

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