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Le zen des petits riens

C'est justement dans les petits riens que l'on peut être le plus zen, surtout dans l'art de balayer le soleil et cirer la lune... CQFD !! Je retrouve dans vos propos la simplicité pragmatique de Claude Durix et l'ordinarité de l'esprit du débutant. En 6 parties et 33 petits chapitres, vous saurez tout sur l'art du balai et du râteau, de vivre avec des animaux de compagnie et le chien dans la cave, de laisser le chaos se calmer de lui-même, de faire des offrandes aux esprits (dont celui de la Reine de saba p. 106 !!), de déguster la guenmai selon l'oryoki, de considérer la nature transi(s)toire p. 118 de l'existence par fourmis radiophoniquement pénétrantes, sur l'art d'apprécier le zazen du tosu (le cas de dire me(r)ditation !!), la sentence du tondeur fou (pas celui des moines, mais du gazon), la simplicité des marmites et des casseroles, comme celui d'accueillir l'importun et de gérer l'impromptu, tout en apportant des retouches à la perfection quitte à changer les couleurs et s'asseoir au milieu des choses pour la tranquillité et le réconfort de l'esprit. Car le zen est à l'image des chaussures que l'on dispose avant de rentrer dans le dôjô, soit selon un esprit calme et concentré soit selon un esprit brouillon parce qu'agité. Permettez de vous dire que le chapitre qui m'a personnellement interpellé est le dernier, vu la bibliothèque de l'UBLF qui compte 5'800 ouvrages, car, n'est pas bibliothécaire-bouddha (à ne pas confondre avec B.B !!) qui veut..., diplôme de vénérable dûment exigé !! Je ne puis que mettre cet excellent ouvrage très zen... au Top-Ten et aux Indispensables-Zen, tellement il m'a séduit par sa fraîcheur, pas celle du réfrigérateur (... !) et le recommander vivement à tous celles et ceux qui intellectualiseraient par trop le Zen, comme cela est hélas si fréquent par innocente affectation conformiste et imitative.

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