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Ces enfants que l'on veut parfaits

Une entête de chapitre résume parfaitement le parentage excessif : "Nous nous identifions parfois si fortement à nos enfants que nous distinguons difficilement entre leurs besoins et les nôtres. Nous les poussons à la performance, parce que leur réussite devient notre réussite et que cela nous exalte." Voilà en deux phrases comment les deux auteurs définissent là où le bât blesse dans le processus éducatif de nos enfants. On y sent tout le poids du conditionnement environnemental imitatif, toutes les attentes et projections venant combler manques et frustrations personnels, consccients ou inconscients. Où est donc le libre-arbitre dans toutes ces prédéterminations volitives,même si on déplore la déroute des valeurs morale, entre vie véritable et vie fictive, tout en étant persuadé que l'argent fait le bonheur n'est-ce pas et même à tous prix ? Revenons à ce parentage excessif, il peut causer des notables lésions tant chez l'enfant que dans le couple et bien des familles disloquées en ont été les victimes, alors plutôt qu'un parentage sous pression (comme la bière ??), ne faudrait-il pas mieux exercer un parentage responsable prenant en compte les limites de l'enfant ? Car les attentes irréalistes étouffent les vertus indispensables que sont curiosité, spontanéité et esprit d'initiative. Enfin et surtout la culpabilité, cette sorcière sournoise qui guette ses proies au détour de l'échec, faisant d'un enfant qui n'en peut mais un " looser "avec toutes les détresses inhérentes, alors que ses parents ne sont que de tyranniques " has been " !! Au fait la réussite n'est ni héréditaire ni congénitale, qu'on se le dise dans les milieux performants à outrance.. Indispensables-Pédagogie. Top-Ten pour les parents cessent de vouloir faire ou avoir des génies à tout prix et brisent enfin cette spirale infernale de la compétionite qui empoisonne la vie des enfants et des adolescents, à l'insu de leur plein gré !!

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