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L'année Zen

Cher Henri, koân zen pour cette année bissextile, le 29 février : illusion ou réalité ? Au fil de votre année non bissextile, on retrouve çà et là de sages paroles de maîtres et moines zen sous forme de dictons ou de poèmes courts, des pensées insondables, des contes simples ou à épisodes, des anecdotes comme seul le zen en a le secret, des récits, des espaces de silence et quelquefois vos réflexions zènement personnelles sur la vie quotidienne avec des rats qui sectionnent le câble d'antenne TV (par ex.), la mort, le temps qui passe, les problèmes d'actualité, l'éducation et les jeunes, les valeurs morales qui se perdent, le " Haïku sans peine " (méthode Assimil, je suppose ?! M'sieur le Proviseur), une viole de gambe (je présume que vous aimez Jordi Savall et Marin Marais en dehors du yoga des jambes...) Vos lecteurs croiseront Ryôkan (votre chouchou !!), Me Eckhart, Dôgen, Seng-tsan, Schubert, Bashô, la Grande-Chartreuse, le débarquement de 1944, la première gorgée de bière, la bénédiction Urbi et Orbi, Kabir, T. Naht Hanh, les châteaux de la Loire et Villandry (où je passais des vacances entre 57 et 59), enfin Matthieu Ricard (à l'heure de l'apéro, je suppute ?!). J'ai découvert, entre autres, l'esprit du Bushido p. 74, Me Ploc, votre chat zen (sans Plic et leurs malices, n'est-ce pas Mr Colomb ?!?), l'affirmation de votre caractère contestataire, un certain 14 mars..., vous permettant peut-être de " Mettre Dieu en poche " et de vous fixer un SMM (surtout à ne pas confondre avec MMS !!), enfin que vous étiez un accroc de Mercedes, la voiture et non la femme fatale..! Au fait, le thème de mon jour anniversaire est " l'adéquacité " à savoir faire avec " ce qui est (que je nomme l'adaptabilité aux situations); ce que je ne cesse de rabâcher à mes élèves et que je m'efforce d'appliquer zènement au mieux dans toutes circonstances... Au sein de la douceur angevine, chère à du Bellay, où vous résidez au milieu de jardin potager, prairies, bosquets, taillis et forêts, dans un naturel " porte sans porte ", la célèbre phrase : " La forme est le vide et le vide est la forme " prend toute sa puissance essentielle dans le vent des saisons, le chant des oiseaux, le bruissement des feuilles et la course de nuages fous. J'ai fort apprécié votre intitulé " soutra de la bienveillance (et non de l'amour, terme par trop galvaudé), un 11 septembre et souri à la date du 1er août, fête nationale suisse, avec un " Qu'est-ce qu'elle a ma gueule " !! Un véritable bain de fraîcheur zen à la senteur des fleurs de pommiers au printemps parmi des fragments d'éternité. Indispensables-Zen et même Incontournables, tellement votre livre m'a enchanté " I Shin den Shin ". Mériterait amplement un plus grand format cartonné avec couverture en tissu avec calligraphies et sumi-é pour en faire un superbe Cadeau

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