Raisonnable et humain ?
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Raisonnable et humain ?
Est-ce vraiment raisonnable d'être humain, that's the question Axel surtout de votre vivant comme vous l'arguez lapalissement p.15 ? N'y aurait-il pas du Coluche la dessous qui voulait mourir de son vivant ?! Vous ayant vu sur Canal+ lors de votre interview, j'ai été quelque peu surpris de votre argumentaire envers l'euthanasie, allant quelque peu à l'encontre de F. de Closets et sa Dernière liberté, tout comme le mouvement suisse EXIT; même si j'ai beaucoup apprécié " Le scaphandre et le papillon", qui parle ici, votre ego de chercheur, de fils affligé du suicide paternel ou celui respectueux du libre arbitre de l'Autre, quelque soit sa décision. Vous ne parlez pas de ces personnes âgées que l'on retrouve mortes chez elles, vu l'isolement dans lesquelles elles vivaient et qui auraient certainement souhaité vivre encore un ch'ti peu plus sans acharnements thérapeutiques. De la chose aux femmes, en 10 chapitres, vous égrenez vos réflexions philosophiquement scientifique (ou le contraire...), avec moult références témoignant de votre érudition, à Kant (mon copain de philo à Henri IV !!), Spinoza, Darwin, Palot Mendel, Descartes, Condorcet, St Simon, ... sur une perspective évolutive où nécessité et liberté, science et progrès(qui n'est pas un accident mais une nécessité bienfaisante, dans tous cas, j'en doute quelque peu...), sang impur et déraison, différentialisme et universalisme, vivre et mourir (comme le cas de Vincent Humbert), antihumanisme et post-humanité, plaisir et perversité, solidarité intellectuelle et fraternité, morale et raison, normalité et handicap, sont des choix gordiens. Témoin de votre temps, des massacres du Rwanda à la mort de Marie Trintignant en passant par la prostitution, les femmes afghanes, dans cet essai, que j'ai trouvé sans chaleur humaine aucune, vous tentez d'avoir compris la demande de votre père, avec raison et humanité, mais n'êtes-vous pas en fait prisonnier d'un contexte familial et scientifique qui obvie quelque peu un bon sens, certes pas fataliste, mais simple et non acharné par un certain sentiment de culpabilité, contrastant avec les paroles sur le droit de vivre ou non des enfants handicapés p.267 (témoignage d'un d'égoïsme) ?