Safari au dahu, ou la psychanalyse démythifiée
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Safari au dahu, ou la psychanalyse démythifiée
Dahu or not dahu, telle est la question, Fred, vous à la faconde et l'humour morenesques d'un bordel ambiant, à l'aspect moustakien d'un pâtre grec !! Au fait, à quelle page de la pile de livres de 460m p.65, le situez-vous par rapport au H2S, pour ne pas dire que cela sent le soufre avec H2S ? Je me suis régalé de vos incartades verbales, de votre impertinence truculente " L'important c'est d'avoir des couilles au cul et que ce soit les siennes " dixit Jouvet p.88, dans le bricolage en droite ligne du bric-à-brac d'un camembert comportemental p.79 à l'allure triangulairement sémiotique p.123 entre signifiant, référent et signifié. La jovialité de votre propos, verveux (godineuf, keksimveus'luilà, ) à souhait mais cependant fort rigoureux (jumeaux univitellins monochioroniques, les milliards de bactéries p. 47, les dix d notre cerveau p. 56, l'ACTH, le VIP ou vaso-intestinal-polypeptid - y a qui vont pas être content d'être comparés à une substance propre au duo des hommes !! -...) m'a conquis entre onto- et ego-dahu (deux nouveaux à ajouter à la longue liste des écourtés de 2 pattes dont la chasse aux multiples spécimens a occupé bien des nuits épiques et arrosées !!), deux exemplaires H2Siens avec ou sans les 3 tares, les 4 raté(e!!)s de l'amour et la libido rôdeuse p. 145. J'ai souri au squelette du dahu du Md'hN de la Chaux de Fonds p. 113, dont j'ai offert la photocopie à mon vétérinaire, on ne sait jamais...!, tout comme au Humpty dumpty, souvenir d'un ballon sauteur de mon enfance, au féminin de quidame dans le pays de Yapafumésanfeu, à l'évolution volumétrique en cm3 du cerveau p. 55, un peu à l'image de la cylindrée d'une moto et à l'équation p. 156 Je= TU TU, et un coup de klaxon !! Permettez que je dise que je vous rejoins entièrement dans l'analyse (sans psycha...!) de la culture infantile et infantilisante p. 201 des faute, honte et culpabilité dont vous donnez p. 199 une excellente définition par rapport à la responsabilité (je fais exactement la même différence, seriez-vous bouddhiste par hasard ?? - au fait p. 134, hérésie il n'y a pas de péché dans le bouddhisme, que des erreurs ou illusions - ) tout comme l'imbroglio de kikafékoi de la p. 231; que je suis parfaitement d'accord avec le côté supplicié du patient de la p. 214 vu l'écartèlement académiquement spécialisé dont il est victime. Donc, du Tao à Michael Moore en passant par Aristote, Jay Gould, Lewis Caroll, Ferdinand de Saussure (à son pied !!), quitte à me répéter tant j'ai raffolé de l'humour que vous dispensez sans parcimonie, j'ai retrouvé dans votre jovial ouvrage les senteurs auxquelles m'avait accoutumé la Théorie du Bordel Ambiant, n'hésitant nullement à vous mettre sur le même pied d'égalité. Autre chose, vous attribuez aux dahus, mythe hypostasié, le vocable p. 162 de référents, pourquoi pas celui de révérends pour un Chaussééée aux moines...? Conclusion, entre amour, délices et orgues, le devoir de tout individu est de s'adapter à la norme collective (ce que j'appelle les autoroutes de la con-formité) d'un sociotope p. 203 (Simca-Pigeot...), sous peine de se faire baiser ou pire encore glouper p.264, éventuellement par un entarteur sans point sur les i.... Indispensables-Humour, Top-Ten et livre des vacances du mois d'août !!