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Compassion

Si la méditation est la fleur, la compassion en est son parfum, Osho dixit. Entre énergie et désir (un désir est un désir, que cela soit clair...!!) , il nous explique, forces anecdotes et commentaires, que celle-ci doit être sans but, ce que l'on connaît par Mushotoku dans le Zen. Mais comme toute chose se définit pas son contraire, Osho analyse ce que n'est pas la compassion, même si chaque nuit on étreint un bouddha... en se remémorant la parabole zen du voleur. Entre coeur et mental, il faut choisir les réponses que l'on va donner, sans interférer par amour inconditionnel dans la vie de l'autre (de bing pour la charité chrétienne telle qu'elle a été pratiquée pendant deux millénaires !). Tiens donc, Osho reprend un des grands leitmotiv du Me Jésus, de Socrate, qui consiste en se connaître, s'aimer, s'aider soi-même avant que de vouloir absolument aider les autres par compassion souvent à l'insu de leur plein gré ou la plupart du temps contre celui-ci confondant amoureux et censeur. Crime et châtiment, questions de vie ou de mort, face à cela quel est le pouvoir guérisseur de l'amour libéré de tout jugement de valeur, prouvant ainsi que seule la véritable compassion s'avère thérapeutique. Entre Jacobson, Ryokan, Bouddha (fondateur du bouddhisme Zen, ah bon ?!!) , Me Jésus, Barkat, Paddy, Louis, Maitri bhavana, Tathagâta, Alexandre le Grand, hua t'ou, Bankei, Osho disserte avec humour et profondeur sur la compassion tout en fustigeant au passage le conditionnement du mental par des religions finalement très égoïstes de leur pouvoir conscienciel. Puis-je dire que le mot désir m'a bouddhiquement choqué car le désir est source de souffrance, ne pourrait-on pas plutôt parler d'attitude dans l'accomplissement de l'Êtreté...?

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