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Fort joliment illustré d’emakimono en son milieu, ce ouvrage regroupe différentes légendes religieuses destinées à épauler l’enseignement boud-dhique relatif aux rapports parents-enfants ou l’inverse. Quatre sont de connotation poétique et vous entraînent dans un univers qui décrit très subtilement la pérennité des liens parentaux, ce en dépit d’un leitmotiv fort bouddhique qu’est l’impermanence, commune aux choses et aux êtres humains. Evidemment, le lecteur occidental, peu habitué à cette conception du monde aux valeurs étrangères aux siennes, sera quelque peu dépaysé par la description des devoirs réciproques entre parents et enfants. Les cas de figures, ci-présentés, ont en toile de fond la ferveur et la piété envers le Bouddhisme et ses divinités, toutes empreintes qu’elles sont de croyances, voire de superstitions, nouant et dénouant des situations apparemment inextricables grâce à l’intervention quasi magique de ces divinités et à la ferveur insondable des fidèles pratiquants. A l’image des branches de cerisier, tout cela fleure bon la Terre Pure et on se laisse prendre aux charmes de ces parfums orientaux.  Le texte du soûtra est fort intéressant, toutes comme les nombreuses annotations fort instructives. J’ai eu beaucoup de plaisir à le lire et j’y ai appris en autres choses, la différence significative entre kabuki, jôruri et bunraku, représentations de la comédie humaine. S’inscrit harmonieusement dans la tradition universelle de la piété filiale.

Ndl : 388

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