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Une enfance en or

Habitué à plus de concision spirituelle dans les précédentes recensions d'ouvrage (45), je dois avouer que ce 1/2 kil de pages relatant son vécu m'a plus que surpris. Donc je suis parti à la découverte de la partie inconnue de la vie d'Osho qui m'a réservé plus d'un étonnement. Entre Nana et Nani, Gudia et Devageet, Chetana et Vivek, Bhoora et Pagal Baba, Ravi Shankar et Hariprasad Chaurasia (deux artistes que j'apprécie vivement), Gandhi et Me Kanter (pas celui de la bière !!), Masto et Ashu, Kierkegaard et Tertullian, Gurdjieff et H.G. Wells, Ravi Shanka et Vilayat Khan, Basshô et Rabbya, Nerhu et Indira Gandhi, cloche, tablat, sitar, flûte et vina, husband et ladies, chappal, daikat, nastika, sudra, et swami, Rigveda, Gita, Bible, Coran et Mahabharata, Einstein et Russell, Taj Mahal et Kumbha Mela..., vous partirez, au fil de ces 50 discussions avec 4 de ses disciples, à la découverte de pans complets de l'enfance ainsi que des multiples facettes de la jeunesse et de la vie d'adulte, par voie de conséquence, de cet esprit éminemment rebelle qui a dit Non à la porte de l'éléphant. On apprend qu'enfant il était déjà pressenti, par l'astrologue (même s'il n'y croyait pas...), comme un bouddha, dans un Bouddha Hall à défaut de Buddha Bar, je suppose !! Certains de ses propos, peut-être à l'emporte-pièce, comme les 12 idiots (désignant les 12 apôtres), la réduction hypothétiquement géolocalisée aux Himalayas de Bouddha, Jésus, Moïse, Lao-Tseu et consorts, les prétendues Gadarwara et Pahalgam visitées par Jésus (au lieu de Srinagar), sa répulsion viscérale envers Jung malgré sa prédilection pour la synchronicité..., m'ont laissé plus que songeur; sa kadjuharomania préludait certainement un certain Slow Sex, paru aux mêmes éditions, (entre Slow Up et Slow Down, je présume !!) avec tous les happenings y afférents et sa diatribe "policière de 3è rang" contre Krishnamurti témoigne de la nette différence de niveaux existant entre ces deux personnalités, l'ego d'Osho voulant s'imposer à tout prix, même à Gandhi, bizarre vous avez dit bizarre... surtout quand il se prétend plus généreux que Bouddha ?! Même si je suis d'accord que Dieu n'existe pas p. 393, la lecture attentive de cet ouvrage m'a laissé plus que perplexe entre contradictions évidentes entre enseignant et enseignement, arrogances dilatatoires, spéculations extrapolantes, affirmations souvent présomptueuses de son ego contrastant singulièrement d'avec les facéties simplissimes du Mollah Nasrudin ou des haikus zen auxquels il nous avait habitué. On y trouve une mention d'Uttama, la traductrice (dévouée comme appréciée p. 215) et p. 99, la référence à Attlee, le précisant comme véritable libérateur de l'Inde. Alors qu'y a t-il d'or dans cette enfance ? Peut-être les Rolls dont les roues ne tournent que grâce à ses sannyasins (un comble d'exploitation pour ces renonçants) dans une unlimited vidange montrant ainsi le caractère ambigu de Rajah; quelle heure est-il Devageet ? Peut-être celle de monter sur l'âne à l'envers, histoire de rigoler un bon coup ... Si les oies sauvages ne cherchent pas à se refléter... alors shanti, shanti, shanti, hari om tat sat comme aurait dit Siddhesvaranda. En conclusion, puis-je dire qu'il y a un abîme insondable entre ces propos diversement contrastés et, par ex., la magistralité des Commentaires de l'Evangile de Thomas, référence en la matière. Profond hiatus de personnalité, à méditer profondément

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