La force du bouddhisme
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La force du bouddhisme
Réédition d'un ouvrage datant de 1994, on peut dire que ce sont des propos bien retrouvés par les éditions éponymes !! Au sujet du bouddhisme, religion plutôt sereine, paisible, non-violente, le terme pugnace de force semblerait plutôt déplacé, à moins que ce ne soit, selon l'expression favorite de Mitterrand, la force tranquille. C'est donc dans ce sens et cette optique que j'entreprendrai la relecture du présent ouvrage (le 60....ème recensé de la plume du D-L, lui le déplumé du crâne !!). J'ai particulièrement apprécié la grandeur des caractères qui le rend accessible aux personnes âgées ou à la vue déficiente (50 pages en plus...). Merci pour eux. Petit trait d'humour: vu l'exergue du présent ouvrage, on comprend le rôle que joua l'éléphant dans la naissance de Bouddha !! Le sous-titre est fort explicite: mieux vivre dans le monde d'aujourd'hui ... Parmi les thèmes abordés dans ces dialogues, on y apprend que SS. le Dalaï-Lama est pour le contrôle des naissances, problème lancinant et explosif, tant économique qu'alimentaire et polluant, en expliquant qu'il est urgent de ne plus s'arc-bouter sur les dogmes et les textes saints pris à la lettre, pour s'adapter à une mouvance perpétuelle de la population mondiale (référence faite à J-P.II qui ruina 15 ans de planning familial au Mexique par une seule phrase...!),. Parmi différents thèmes abordés franchement et simplement, violence, éducation, mort, dégradation de la planète, rôle du bouddhisme dans le monde, recherche de la sagesse... celui de la lignée dans le phénomène de réincarnation y est traité très librement,; le bouddhisme y est défini comme science de l'esprit et l'on découvre les attaches profondes de S.S avec le Mâhayanâ, véhicule tolérant et altruiste par essence auquel il appartient et se réfère tout en restant attaché à ses racines vajrayanesques. " La clé est entre notre mains, il ne faut pas la chercher ailleurs, c'est vrai que l'espèce humaine est la seule à pouvoir détruire la terre, c'est pourquoi nous devons veiller à ne pas détruire aussi cette possibilité que nous avons d'être meilleurs, elle s'appelle prajna". Pour cela, éduquons les générations futures. C'est en cela que réside la force du Bouddhisme reposant sur l'expérience et l'impermanence. Relu avec beaucoup d'intérêt et d'attention ce livre de celui que j'avais interviewé à son premier passage en Europe, le 2 octobre 1973 à Genève sous son charme avant... mais c'est une autre histoire..