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La terre vue du coeur

Ou vue du coeur de la Terre depuis la Bourgogne profonde dans sa ferme de Malicorne ? Nul n'ignore que j'éprouve pour Hubert Reeves " Patience dans l'azur " une admiration profonde pour les science et humanité de ce physicien doublé d'un agréable vulgarisateur confirmé. Quittant la voûte céleste et les étoiles, il nous fait redescendre sur Terre afin de nous sensibiliser une fois de plus aux différentes menaces qui hypothèquent son avenir, en en prenant véritablement conscience, en allant voir sur place leurs effets souvent rédhibitoirement trop tard. Epaulé par une dizaine de co-auteurs (que l'on voit dans le DVD annexe) dont Frédéric Lenoir " l'âme du monde " (voir Ndl sous Titre), il débute avec la ferme de Hautefeuille pour faire part de ses inquiétudes quant à la sixième extinction (la seule provoquée par l'homme, soit dit en passant et qui sera d'autant plus brutale) dans un vibrant plaidoyer " Ne tuons pas la beauté du monde ", sur le radeau des cimes à la lumière des abysses. Entre lions et gazelles, j'ai découvert un âne dénommé Socrate (Platon doit en frémir !!), initiateur philosophique de Lenoir (!!) qui nous apprend à vivre et survivre selon le monopole du coeur. La nature messagère féconde nous ouvre le chemin pour la 7è génération dans un combat épique entre David et Goliath afin de ne pas atteindre un seuil fatalement critique où écologie et économie ne peuvent se réconcilier entraînant une dégradation funeste de l'environnement naturel au fil des années, plus intéressant mercantilement qu'affectivement, la science n'ayant pas validé mesurables les moyens de communications entre animaux, végétaux, arbres etc., ce qu'elle commence à faire timidement. Que je suis content de le voir pourfendre l'usage abusif des plastiques qui, en continents aquatiques, menace l'équilibre vital de la planète, la production d'oxygène par phytoplancton interposé, la santé et l'alimentation de nos congénères, une vraie peste pour la Pacha Mama. Le Japon avec les kamis (Shinto) des 3 règnes est bien plus respectueux (sauf dans pêche industrielle et massacre des baleines) que l'Occident dans son consumérisme débridé, privilégiant quantitatif au dépens de qualitatif, pris dans une logique économique aberrante, détruisant la biodiversité dans son équilibre prédatoire. Les rapports de l'homme (une simple espèce parmi des millions d'autres que cela soit clair) à la nature (Descartes y a contribué hyper funestement) ont carrément changé lors de la sédentarisation des chasseurs plus respectueux de la nature nourricière, il faut revenir à ces rapports dans un basculement urgemment nécessaire par simple humilité, reconnaissant l'interdépendance totale homme-nature, ce qui est une gageure pour l'arrogance du bipède humain intelligent (??). J'y ai appris beaucoup d'éléments de réflexion et de conduite appropriée pour le sauvetage de la planète, soumise à une mutation climatique dépérissante pour les générations à venir (ce dont Greta Thunberg est la pourfendresse attitrée). Quel magnifique ouvrage aux superbes photos (particulièrement du cosmos et de la bioluminescence sous-marine) qui montrent à quel point planète et nature sont belles et doivent être préservées coûte que coûte. Indispensables-Ecologie, Top-Ten et surtout Cadeau. Accompagné d'un DVD

Ndl : 5212

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