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QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE « BI-WIRING » ET « BI-AMPING » ?

                              

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1 - les enceintes destinées au bi-câblage ou à la bi-amplification vous vont vendues d'origine avec des cavaliers en laiton pour être raccordées à des câbles normaux. Il est impératif d'ôter ces cavaliers de mauvaise qualité sonore reliant 2 par 2 les 4 borniers et les remplacer par des bouts de câbles de bonne voir très bonne facture, la différence est saisissante avant de vous adonner aux joies du bi..

2 - « Bi-Wiring » désigne le branchement d'un haut-parleur avec deux jeux de câbles stéréo ou par le truchement d'une boîte 2-4, à savoir deux entrées, une +, une - et quatre sorties, deux + et deux -. comme dans le cas des Terminator 2 Cela est facile à confectionner pour peu qu'on ne rechigne pas à manier le fer à souder. Il existe des boîtiers spéciaux à cet effet, Backline, Phonosophie, HMS... mais relativement chers

Sur une enceinte apte au bi-wiring, les haut-parleurs des aigus, des médiums et des basses sont reliés séparément aux sélecteurs de fréquence, puis aux bornes de connexion terminales à l'extérieur de l'enceinte. Une enceinte bi-wiring peut aussi fonctionner avec un seul jeu de câble stéréo, dans ce cas elle doit être munie des shunts (cavaliers, voir plus haut) appropriés.        

Avantages du bi-wiring :

• Amélioration des qualités acoustiques du fait de la séparation des conducteurs d'aigus, médiums et de graves. Cette sélection élimine les perturbations réciproques entre aigus, médiums et graves.

• L'effet négatif de résistance (du câble) est réduit grâce à la multiplication par deux de la section des conducteurs.    

 

3 - « Bi-amping » désigne le fonctionnement d'une enceinte de haut-parleurs avec deux ou respectivement trois amplificateurs stéréo, ou avec quatre ou respectivement six amplificateurs de sortie mono.       

Une enceinte bi-wiring est en principe utilisable en version bi-amping. Mais cette dernière version est généralement la plus coûteuse, car on a besoin en supplément d'un deuxième amplificateur stéréo ou respectivement de deux amplificateurs de sortie mono, des mêmes câbles d'alimentation, câbles B.F. et de haut-parleurs que ceux déjà employés pour le premier amplificateur de sortie. SOMMER CABLE ne pourrait pas déconseiller le système bi-amping, car il nécessite une quantité importante de câbles...

Avantages du bi-amping :

En bi-amping vertical, l'alimentation séparée des aigus, mediums et graves favorise spécialement les secteurs aigus et médiums : Aigus très clairs et transparents, meilleure reproduction des voix, profondeur de sonorité amélioré.

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Bi-câblage, bi-amplification passive : mythe ou réalité

Qu'est le bi-câblage ?

 Aujourd'hui, la plupart des constructeurs fournissent leurs enceintes avec un double bornier d'entrée pour une liaison en bi-câblage. L'esprit est d'alimenter séparément les graves et les aigus d'une même enceinte par deux câbles différents au départ du même ampli. Pour cela le filtre de l'enceinte est scindé en deux et chaque partie ne comporte que les cellules de filtrage qui lui sont propres. Dans cette configuration de bi-câblage, les deux parties de l'enceinte sont alimentées par deux câbles au départ du même ampli. Dans une configuration bi-amplification passive, les deux parties de l'enceinte sont alimentées séparément par deux amplificateurs, un par voie, recevant l'intégralité du signal. La bi-amplification active comporte un filtre de fréquences avant les amplificateurs qui répartit vers chacun d'eux les tranches de signal qu'ils auront à reproduire. Dans ce cas les amplificateurs doivent attaquer directement le haut-parleur qui leur correspond. Les filtres passifs devront être supprimés car les deux types de filtrage ne peuvent pas cohabiter. Sur une enceinte trois voies, il est toutefois possible d'être en bi-amplification active sur la coupure basse et en passif interne sur la coupure haute.

Le filtrage passif, un travail de virtuose

 Si pour le concepteur d'enceinte le calcul et l'optimisation des charges et du montage des haut-parleurs sont complexes, la mise au point du filtre passif est un véritable casse-tête qui tient de l'œuvre d'art. On est loin des logiciels qui sont censés donner le calcul du filtre idéal. Le filtre a en effet de multiples fonctions : tout d'abord répartir les fréquences aux haut-parleurs correspondants, mais aussi adapter le signal à la réponse de ces haut-parleurs afin d'obtenir une restitution équilibrée et homogène. Or les haut-parleurs sélectionnés pour certaines de leurs spécificités sont rarement linéaires et de plus possèdent des courbes d'impédance qui peuvent varier rapidement dans de grandes proportions. Ainsi, l'art de l'ingénieur sera d'établir le meilleur compromis, et même s'il a du talent, d'utiliser certains défauts à son avantage.

Le filtrage et la loi d'ohm

 Comment peux-t-on influer sur les fréquences en n'utilisant que des condensateurs ou des selfs ? Tout simplement en se servant des qualités contraires de ces deux éléments. L'impédance de la self croit avec la fréquence et celle du condensateur décroît. Ceux qui ont fait de l'électricité le savent et même que les deux peuvent entrer en résonance. Pour exemple, dans un filtre passe-bas classique à 12 dB/octave constitué par une self en série et un condensateur à la masse, à partir de la fréquence de coupure, l'impédance de la self augmente freinant le passage du courant alors que simultanément celle du condensateur diminue pour éliminer les fréquences indésirables après la self. Cette seule partie de filtre a une impédance montante et c'est pour cela que dans un filtrage à impédance constante il doit y avoir au moins deux cellules complémentaires : la cellule de grave dont l'impédance croit, à partir de la coupure, avec la fréquence et la cellule aiguë à l'impédance inverse, ce qui aboutit à une impédance constante.

Le couplage en tête

 La qualité d'un bon filtrage, qui se traduit en qualité d'écoute, est celle de ses pentes d'atténuation qui devront être le plus près des valeurs théoriques liées aux nombre des composants constitutifs : 1 = 6 dB, 2 = 12 dB, 3 = 18 dB. Pour cela, les constructeurs d'enceintes le savent, la relation entre les composants d'entrée de cellule est primordiale. Sur un filtrage 2 voies, le condensateur et la self d'entrée doivent avoir une relation privilégiée. Toute impédance placée en tête de cellule, en amont de ces composants, a pour conséquence directe de diminuer la pente du filtre en freinant le couplage entre ces composants. Ainsi, dans le cas fréquent où le niveau d'un transducteur doit être atténué, si on place une résistance en tête on diminue considérablement l'action des coupures avec une influence néfaste sur les résultats, alors qu'une résistance placée entre filtre et haut-parleurs provoque une atténuation sans altérer le rendu parfois même au contraire.

Ce que nous pouvons en déduire

 Nous avons survolé le rôle du filtre en nous attachant principalement aux circonstances qui influent sur ses performances et par là même sur les performances de l'enceinte. Ces quelques réflexions nous amènent à pouvoir établir un classement de ce qu'il faut faire et ne pas faire pour obtenir les meilleurs résultats dans l'interface amplificateur / haut-parleurs.

Bi-amplification active sur enceinte bi-câblée : le bonnet d'âne

 Oui, cela existe, des amateurs utilisant à la fois un filtre actif entre amplificateurs en conservant les filtres passifs à l'intérieur des enceintes. Conséquences néfastes, comme les valeurs de filtrage ne peuvent pas être absolument identiques, le résultat se traduit par la création de creux et de bosses dans la courbe de restitution.

Bi-amplification passive : pire que le bi-câblage.

 Comme chacun des amplificateurs ne voit qu'une partie du filtrage et donc une impédance montante pour freiner le signal, il aura tendance à augmenter légèrement sa tension de sortie simultanément et par là même diminuer les pentes de coupure. Cela sera encore plus sensible pour un amplificateur à tubes ou sans contre-réaction à haute résistance interne. 

Bi-câblage : une fausse innovation

 Si en apparence la section des câbles est doublées, il n'en est pas de même pour les têtes de cellules de filtrage qui se retrouvent avec deux longueurs de câble qui les séparent. Cela correspond à une impédance placée en tête de chacune des cellules et qui peut diminuer le filtrage d'une manière conséquente.

Mono-câblage

 Un fonctionnement au plus près de la mise au point du constructeur avec pour point critique une recherche minutieuse du câble large bande le mieux adapté. Un autre inconvénient majeur, depuis que les constructeurs ont opté commercialement pour le bi-câblage en scindant les filtres en deux, il est très difficile de trouver le bon réglage entre les pistes de masse divisées et les multiples connecteurs, sans parler des straps.

Filtre passif extérieur : l'idéal pour l'amateur

 Multiplier les câbles par nombre de voies est une excellente idée : c'est la manière de le faire en tête du filtre qui est mauvaise. L'idéal est de sortir le filtre de l'enceinte, le placer très près de l'amplificateur est d'aller avec un câble spécifique vers chacun des haut-parleurs. Cette configuration permet de préserver le couplage idéal entre la faible impédance de sortie de l'amplificateur et les composants de tête du filtre, afin d'obtenir les meilleures performances de filtrage. Les câbles reliant le filtre aux haut-parleurs pourront être de grandes longueurs sans inconvénients et leur impédance rapportée sera même bénéfique pour le filtrage en régularisant légèrement les variations d'impédance des haut-parleurs. Les câbles spécifiques devront être choisis avec beaucoup d'attention : exclusivement multibrins en cuivre, la taille des brins constitutifs ayant une relation avec les fréquences transmises.

Jean-Claude TORNIOR http://www.hifi-cables.fr/ (à visiter absolument...)

CONSEILS DU PRO A L’AMATEUR


La qualité du câblage d’une chaîne hi-fi et par extension d’une chaîne home-cinéma est aujourd’hui reconnue à juste titre comme un élément primordial pour l’obtention d’une restitution le plus près possible de la perfection originelle.

QUEL PART DONNER AU CABLAGE ?
Des essais très sérieux ont été réalisés par des journalistes de la presse technique afin de quantifier l’importance des câbles de liaison. Le résultat fut édifiant car la plus grande musicalité fut obtenue par une chaîne de prix très moyen sur laquelle on avait monté les meilleurs câbles dont le prix dépassait celui des éléments : nous le rappelons très modestes.

LE PIEGE
Si le mélomane reconnaît aujourd’hui cette importance, il lui reste toutefois très difficile de s’y retrouver parmi tous les câbles proposés. Pour ceux qui l’ont connu, cela nous ramène un peu à une époque où il existait un grand nombre de fabricants d’enceintes acoustiques équipés des mêmes haut-parleurs dont le prix n’était justifié que par la complexité de la charge acoustique et dans une moindre mesure par le filtre. Certains caricaturaient la situation en disant qu’il y avait plus de marques d’enceintes que de clients.

IMPOSSIBLE DE JUGER A L’ASPECT
Tous les câbles se ressemblent et font appel à des conducteurs isolés. Il est très difficile pour le consommateur de s’y retrouver parmi tous les artifices esthétiques et pseudo techniques, mais il est aussi très difficile pour le constructeur de justifier sa “qualité”. Pour donner quelques trucs, il faut se méfier des trop gros câbles dont l’important diamètre est plus dû à l’enveloppe PVC bon marché qu’à la quantité de conducteurs. Bien-sur le constructeur pourra toujours trouver l’argument fallacieux de l’anti-vibration ! Ou encore de cette nouvelle arnaque de préconiser des câbles de haut-parleurs d’une longueur précise, souvent multiple de“l'inch” américain (pour un respect de l’impédance disent-ils) et dont le double intérêt est surtout pour l’importateur en lui évitant des commandes “spéciales métriques” et des câbles à la dimension propre des clients. Parce que la plupart des câbles très chers sont prémontés à seule fin que les terminaisons masquent la pauvreté des conducteurs et de l’isolant.


LES CABLES D’AMATEURS
N’importe qui peut “bricoler” un câble hi-fi en détournant n’importe quel câble de sa destination originelle qu’elle soit aviation, défense, transmission ou informatique. Pour la bonne histoire, la région de Toulouse, forte de son industrie aéronautique, fournissait de nombreux “bricoleurs” Grâce aux “récupérations sauvages” de câbles isolés téflon. Heureusement pour la créativité, il ne suffit pas d’assembler des matériaux nobles (téflon, argent, cuivre et kapton) pour obtenir un bon câble audio. Ces matériaux sont nécessaires pour atteindre le plus haut niveau de musicalité, mais ils doivent êtres agencés avec un savoir-faire que seul confèrent des années de travail. Ces petits “trucs” sont notre culture qui nous prémuni contre les copieurs. Il y a maintenant quelques années un monsieur peu scrupuleux avait décidé de copier notre célèbre MAXITRANS dans sa 1ère version et de le vendre (sous le nom de MAXITRANS) par internet via un forum. Si l’aspect était approchant, la sonorité n’avait rien à voir.

L’INTERET DE L’ESSAI
Même si tous les composants actifs (lecteur de CD, ampli, etc.) que vous avez acquis sont les “champions du monde“ de leur catégorie et qu’ils ont obtenu les meilleures notes aux bancs d’essai, rien ne vous garanti qu’ils vont bien se “marier” à l’aide de n’importe quel câblage, même onéreux. Si vous ne voulez pas remplir vos placards de câbles inutilisés et par la même vider votre bourse, il est important que vous procédiez à un essai avant achat. L’assurance d’un revendeur ne vous sera d’aucune utilité car une fois l’achat concrétisé il trouvera toujours le moyen de jouer la bonne foi ou l’exceptionnel cas de disfonctionnement. Nous sommes des spécialistes du prêt sous caution et nous avons basé notre stratégie commerciale sur cet avantage que nous offrons aux amateurs, fort de la confiance que nous avons en nos câbles. En effet, en plus de notre savoir-faire et de la qualité de notre fabrication, réalisée par une importante société “classée ISO 9000, 9001 et 14001” devenue depuis partenaire privilégié, nous avons adopté une politique de distribution directe qui nous permet d’offrir des câbles de qualité téflon PTFE pour le prix où nos concurrents n’offrent que du PVC. N’importe qui, en France et même dans la zone Euro peut, contre une caution, nous emprunter des câbles à l’essai pendant une semaine ou dix jours. Ce prêt n’engage en rien pour un achat éventuel et nous vous rendrons même votre chèque avec un sourire.

CONSEILS POUR LES ESSAIS
Si vous envisagez de mettre au point le câblage de votre chaîne pour en tirer le maximum de plaisir, il est important de procéder dans un certain ordre et de ne pas commettre certaines erreurs.
Tout d’abord, et c’est l’erreur capitale qui vous fausse tous les essais : Ne branchez pas simultanément les câbles à essayer en espérant jouer sur un commutateur pour les comparer. Il semblerait en effet logique et très simple d’utiliser la double sortie d’un lecteur CD pour pouvoir brancher les deux câbles à essayer en entrant sur deux entrées de l’ampli (CD et Tuner par exemple) afin de pouvoir les comparer instantanément en changeant de source. C’est la méthode qu’utilisent ceux qui veulent, pour différentes raisons, masquer les différences. Plus particulièrement pour les câbles de modulation ou numériques, vous ne baserez votre comparaison ainsi que sur les conducteurs centraux, toutes les masses se retrouvant dans tous les cas en parallèle. Comme les conducteurs de masse sont des éléments capitaux de la sonorité, la différence deviendra infime. Donc placez les câbles à essayer modèle par modèle en débranchant celui qui n’est pas concerné. La longueur des câbles n’influence quasiment pas leur écoute. Vous pouvez donc faire les essais avec une certaine longueur et ajuster ou rallonger lors de l’achat. C’est aussi un autre de nos avantages de pouvoir vous fournir des câbles sur mesure instantanément sur place.

L’ORDRE DES ESSAIS
Il est très important de respecter un certain ordre dans la méthodologie d’essai. Tout d’abord mettez vos appareils en phase secteur selon la méthode du voltmètre que nous expliquons sur notre site. Pour démarrer les essais conservez les câbles secteur d’origine. Un câble secteur customisé pourrait vous fausser votre choix dès le départ. Commencez toujours par le câble HP. Placez un PURETRANS ou un MAXITRANS pour alimenter les haut-parleurs. Même si ces câbles ne seront pas vos choix définitifs, nous les connaissons bien, ils sont équilibrés et vous permettront d’affiner efficacement le choix des câbles de modulation. Essayez les différents câbles de modulation un par un. Tolérez une éventuelle petite dureté, car le câble va s’adoucir par rodage. Conservez celui qui vous semble le plus adapté deux ou trois jours puis essayez alors les différents câbles HP pour optimiser au mieux. Nous conseillons de procéder aux essais de câbles secteur dans un second temps sur une chaîne optimisée et passablement rodée. Les câbles secteur sont un peu la “cerise sur le gâteau”. Ils interviendront, selon les modèles, pour accentuer les qualités que vous avez développé dans votre choix initial. Ils interviennent principalement sur le rendu de la dynamique. Nous restons bien sûr à votre disposition pour vous aider dans vos essais.

 

COMMENT PLACER FACILEMENT VOS APPAREILS EN PHASE SECTEUR
Cette opération consiste à trouver le bon sens de branchement des fiches secteur de chaque appareil afin de réduire au minimum les courants de masse circulant dans les câbles de liaison et venant perturber la transmission des signaux qu’ils soient numériques ou analogiques. Pour cette opération, il est nécessaire de se munir d’un voltmètre numérique à haute impédance d’entrée (grande sensibilité) et conseillé d’utiliser une barrette d’alimentation de type Schuko qui permet d’inverser les prises secteur. Ce type de barrette (par l’absence de “téton“ de terre) vous évitera aussi les pollutions ramenées par les liaisons de terre, inutiles sur ce genre d’appareils obligatoirement munis de transformateurs d’isolement. Il est conseillé de se faire aider par un assistant qui pourra retourner le sens des prises secteur.

Votre voltmètre sera ajusté sur la position “volts alternatifs“ souvent stylisé par un V suivi d’une portion de sinusoïde. Vous ôtez tous les câbles de liaison puis vous placez tous vos appareils sous tension. Vous débutez par l’ampli si c’est un ampli-préampli intégré ou bien par le préampli s’il est séparé de l’ampli. Vous devrez rechercher le sens de la prise secteur dans lequel vous mesurez le minimum de tension entre vos doigts et l’extérieur d’une des fiches cinch ou le point central si l’appareil ne comporte que des DIN. Il s’agit en fait de trouver un point représentatif de la tension de masse du circuit souvent très différente de celle du châssis. Vous ne devez procéder de cette manière (en prenant vos doigts comme référence) que pour le premier appareil. Attention aussi à ne pas toucher le châssis pendant la mesure, ce qui pourrait fausser la manipulation. Maintenant, la tension que vous avez obtenu sur l’extérieur de la cinch du préampli va vous servir de référence pour tous les autres appareils. Vous ne changerez plus le sens de la prise secteur du pré-ampli. A chaque fois vous allez placer une des extrémités du voltmètre sur l’extérieur de la cinch du préampli et, pour chaque appareil, vous allez rechercher la position dans laquelle vous obtenez le moins de tension en touchant l’extérieur de l’une des cinch de cet appareil avec la deuxième extrémité du voltmètre. Une fois tous les appareils réglés, vous les mettez hors circuit par leur interrupteur respectif. Vous placez les câbles de liaison. Vous remettez les appareils sous tension et vous pouvez écouter votre chaîne.

Jean-Claude TORNIOR http://www.hifi-cables.fr/ (à visiter absolument...)

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QUE SIGNIFIE « LINÉARITÉ » ?

La linéarité (ici, il ne s'agit pas de la linéarité géométrique mais de la linéarité musicale) est un mot fréquemment employé dans le secteur hi-fi, mais aussi difficile à expliquer correctement.  Nous voulons essayer de définir ce terme à l'aide d'un exemple qui montre pourquoi beaucoup de personnes ont peu de compréhension pour une telle expression et pour une certaine façon d'écouter la musique. Supposons que vous soyez possesseur d'une mini chaîne hi-fi de prix moyen, sur laquelle vous faites passer un CD de qualité moyenne : les aigus pépient, les graves détonnent et les voix sont bien agréables. Vous en êtes tout à fait content. Vous laissez ensuite jouer votre CD sur une chaîne hi-fi de qualité exclusive, peut-être dix fois plus chère que la votre : vous serez déçu, car tout à coup la batterie explose à la manière d'un ordinateur à rythmes (ce qui représente probablement la réalité), vous entendez maintenant une rumeur de salle impossible, et le morceau de rock dynamique ne brille plus que par sa platitude. Vous pouvez en conclure que toutes ces installations high-tech ne sont que des maniaqueries d'idéalistes... et que votre minichaîne avec ses câbles ordinaires suffisent très bien à vos besoins.   

Mais un CD ou un disque de haute qualité dépasse les limites de capacité de votre mini chaîne, car ils reproduit aussi les glissements des pieds des musiciens, le bruissement des pages de notes, la toux du celliste, et même parfois les fautes audiophiles nées aux cours du mixage : tout ce que vous ne pouvez pas entendre sur un appareil standard (malgré que ces bruits soient réels à l'enregistrement) est reproduit avec la plus haute fidélité par un système high-end, on peut même affirmer que celui-ci découvre impitoyablement toutes les fautes commises. Un disque de qualité médiocre sera la source d'une reproduction médiocre, le résultat d'un disque de qualité exclusive est une apogée. Ceci pour démontrer que « écouter » n'est pas un fait absolument subjectif ; pour un musicien, écouter doit être une action tout à fait objective et très technique. Peut-être difficile à comprendre pour un « ­profane » : en technique d'enregistrement, certains utilisent parfois intentionnellement des moniteurs d'écoute de standard très moyen avec le but d'aligner la qualité de l'enregistrement sur les capacités de reproduction des appareils standard usuels. Les graves et les aigus sont réglés à l'extrême, de façon à pouvoir encore exciter le haut parleur le plus médiocre.

Ces productions laissent penser que l'on suppose déjà au départ que les disques ne seront jamais passés sur un appareil hi-fi. Chacun doit décider lui-même de sa propre façon d'écouter la musique. De mon coté, je n'aime pas être trompé et donne ma préférence à la plus grande fidélité possible. Encore un petit tuyau : évitez d'engager des discussions à propos de qualité acoustique avec des personnes qui n'ont jamais visité une salle de concert !

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