mise à jour du mardi 03 août 2021 17:43

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Le site audiophile d' Hifibouddha

Parlons de musiques et de Haute-Fidélité

 

vén. Shinjin Robert Brandt-Diény, en sus d'être maître bouddhiste Zhao Zhou, se double d'un mélomane averti (études de musique classique très poussées de flûte traversière sous la houlette d'un professeur du Conservatoire National de Paris, René Le Roy - 18/20 à son bac musical) et surtout d'un journaliste, audiophile confirmé et passionné de haute fidélité: il fut journaliste aux Festivals du Son en 1975 et 77 à Paris, FERA de Zürich et plus récemment à la High End de Francfort en 2003, au MOC en 2005.

La musique à quelque niveau que ce soit fait partie de notre vie quotidienne, que ce soit celle classique, jazz, folklorique, méditative, dansante et populaire... par le biais d'une installation nec plus ultra dans l'atmosphère feutrée d'une pièce " étudiée pour " ou plus numériquement rudimentaire sur un simple lecteur MP3 en plein jogging. Alors que vous aimiez la musique soyeuse et moelleuse de la tonalité analogique ou que vous préféreriez celle plus analytique du numérique, il en va comme des couleurs, à chacun ses goûts pour déguster :

- I'intégrale des concertos p. pianos, adagio du concerto p. flûte et harpe, Requiem et Flûte enchantée de Mozart (île déserte !!), Carmina Burana, 3 è symphonie de Gorecki, 4 derniers chants de Richard Strauss, concertos p. 2 et 3 pianos de Bach joués par les Casadesus (le nirvâna !!), suites p. violoncelle seul du même Bach par J-G. Queyras, 2è  piano Brahms/Horowitz, 2è piano Rachmaninov/Lugansky,  violon de Mendelssohn, Bruch/Heifetz, Kullervo de Sibelius, adagio céleste de Rautavaara, concerto p. violoncelle de Dvorak par Jacqueline Dupré,  Lucevan le Stelle de la Tosca par Jussi Björling, cantates de Noël de Graupner, Miserere de Hasse, Dies irae de Verdi, vêpres pour la vierge de Vivaldi (Naïve - référence audio), oratorio de Pâques de Bach... parmi tant d'artistes et/ou chefs d'orchestre: Ph. Jaroussky, Jordi Savall, P. Petitbon, S. Piau, les frères Capuçon, Renée Fleming, quatuors Prazak, Auryn, Tallich, A-R. El Bacha, Arthur Rubinstein, J. Starker, Nikita Magaloff, Y. Menuhin, Pierre Amoyal, J. Heifetz, Ch. Rousset, A. Tharaud, M. Freni, J-D. Florès, Eda Moser (inégalable reine de la Nuit)..., W. Sawallisch, N. Marriner, C. Kleiber, L. Bernstein (West Side Story), H. Niquet, C. Abado, K.Nagano, L. Maazel, K. Masur, S. Massaki, Ch. Munch, E. Jochum, B. Walter, G. Dudamel, G. Prêtre, René Jacobs...

 
- Ney persan, oud et darbouka arabes, sitar, vînâ et tablâ hindous, gamelans indonésiens, taïko, shamisen et koto japonais, bombo, charanga, siku, kena, conga, maracas sud-américains, balafon, djembé, kora africain, mélopées bouddhistes de Hong Kong et mozarabes du 12-13è siècles, I Muvrini, Nusrat Fateh Ali khan, Ravi Shankar, René Zosso (vielle à roue), Astor Piazzola et son bandonéon (Libertango), Cesaria Evora, Oum Kalsoum, Compay Segundo, Los Incas, Zamfir,...

- Serge Reggiani, Souad Massi, Gilles Vigneault, Brassens, M&C. Le Forestier, Léo Ferré, Barbara, Paolo Conte, Jeanne Maas,  Grégory Lemarchal, Amel Bent, Eddy Mitchell, Charles Dumont, F. Hardy, Akhenaton, Juliette, Bénabar, Kassav, Gold, Compagnie créole, Tri Yann,  Big Bazar, Mélusine, Starmania (uniquement dans dans sa version originale et SOS d'un Terrien en détresse par Slimane après celui inoubliable de G. Lemarchal), ABBA, Björk, Diana Krall, Nina Hagen, Everly Brothers, Kate Bush, Bob Dylan, Joan Baez, Rolling Stones, Patty Smith, Pink Floyd, Nat King Cole et... même Mistrals gagnants de Renaud sublimés par Lara Fabian  (à écouter d'urgence... !!)

- Les guitares de Santana, G. Benson, B. Kessel, Django Reinhardt..., les sax de Johnny Hodges, Charlie Parker, Gerry Mulligan, Don Byas, Stan Getz, Coltrane, Lester Young..., les pianos de Fats Waller, Jelly Roll Morton, Art Tatum, Thelonius Monk, Michel Pétrucciani. Keith Jarett...,  les contrebasses de Charlie Mingus, Oscar Petiford, Pierre Michelot..., les vocals d'Ella, Mahalia, Bessie Smith, Muddy Waters, Big Bill Bronzy..., les trompettes de Chet Baker, Miles Davis, D. Gillespie, Nat Adderley, M. Ferguson, L. Amstrong..., l'accordéon de Galliano, les batteries d'Art Blakey, Kenny Clarke..., les ensembles de Count Basie, Arti Shaw, Fletcher Henderson, Woody Hermann, Jazz Messengers et bien sûr Quincy Jones ...

Il est à noter que dans les années 70, il a interviewé nombres d'artistes de ces différent genres musicaux de Rubinstein à Count Basie en passant par Menuhin, Sawallisch,  Grumiaux, Magaloff, Schwarzkopf ...côté classique et côté variétés et Jazz: Yvette Horner, Joe Dassin, Gilles Vigneault, Serge Reggiani, Daniel Guichard, Gérard Lenorman, Mireille Mathieu, Bill Haley, Gilbert Bécaud, Thierry le Luron, Los Incas, Mikis Theodorakis...,  Ella Fitzgerald, Oscar Peterson, Zoot Zims, Barney Kessel, Albert Nicholas...

Alors, de quoi allons nous parler sachant que la musique adoucit les moeurs (et non la moujik qui adoucit les morses !! version russe non certifiée )..., à savoir comment monter le plus judicieusement votre installation en fonction de vos goûts, de la pièce (car on ne met pas un 2x200W dans la chambre de bébe !!) que vous réservez à votre plaisir musical, ensuite on parlera son, matériel analogique, numérique, à tubes ou à transistor, a- ou symétriques, vinyles, CD et SACD, stéréo pure et home-cinéma ou DTS multi-canal, bande passante, impédance, filtres, câblages, cartes son, logiciels de prise de son et remastérisation, autres notions et même soudures ...

si le dialogue audiophile ou musical vous tente, il répondra à tous vos mails mail@bouddha.ch

Remarque importante : n'allez pas croire, au vu des installations prestigieuses ci-dessous mentionnées, que le véné est Crésus, chaque appareil, déniché sur annonces, connaissances ou Internet avec patience, perspicacité, voire même ténacité..., que ce soit ampli, préampli, lecteur CD et/ou SACD, DAC, enceintes et accessoires n'a pas été payé plus de 700 € (1'000 CHF au taux de change de 2003 à 2008), petites exceptions quand même avec amplis Classé Audio 70, Accuphase E 406 V et lecteur CD 300 Krell .... Et puis j'ai déjà vendu et vends toujours le matériel qui n'a pas trouvé grâce à ma " paramitâ " sonore !! voir  sous http://www.bouddha.ch/occasions-hifi.htm   

Les Photos de mes 3 installations (Bureau - Salon - bibliothèque - de haut en bas) susceptible de modifications vu le roulement des occasions, roulez tambours, sonnez trompettes !!!

1 - Bureau : Platine Revox 790 -  Transport CD  Krell 300 CD - préampli Audioanalyse C900 - tuner Audionanalyse - Wadia DAC X32-   2x Ampli Audioanalyse A9  - Enceintes Audioanalyse Type 7  (2 paires avec médium-aigus différents et disposition différente) - la chaîne Audioanalyse a été vendue à la grande satisfaction de l'acheteur - reste le Krell CD, Wadia DAC  et le Revox

 

2 - Salon : Xindak Muse 3.0 (hybride à tubes) - DAC WADIA 12 (AES/EBU) -  l'Accuphase E 406 V a été remplacé par Audiolab T+A 1000  - enceintes  T+A Criterion 160E en bi-câblage + Kef Q5  aussi en bicâblage

    

3 - Bibliothèque :  Platine LP Project 6.1/Benz Gold ACE MC - Teac VRDS 8 -  préampli Audioanalyse C900 - AVM DAC 3 - préampli Akzent  avec ampli Akzent (faits mains donc extrêmement soignés) - 2 amplis  Thorens TTP 2300  (double mono, double alimentation) - Enceintes  Bose 601 Série II + Summit SFM1 + T+A  Delta 70 + 2 paires home made donnant ainsi une époustouflante restitution spatialement fidèle des conditions d'écoute réelle similaire en tous points à celle d'une salle de concert, d'un club de jazz, d'une scène d'opéra... (non pas uniquement gauche-droite mais aussi avant-arrière) qui a laissé carréement sans voix plus d'un professionnel chevronné de la branche. Donc, cette perfection que j'essayais depuis près de 40 ans d'obtenir... elle est là !

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Les énumérations de matériels faites ci-dessous sont chronologiques et tiennent compte des différents remplacements des éléments, qui ont été soit vendus soit sont en vente

Robert à 5 ans devant la Voix de son maître (tout un présage !!)

  

Donc voici l'historique de plus de 50 ans de passion audiophile :
Ayant contracté le virus Hifi dès 1967, il ne m'a plus quitté redevenant plus virulent depuis 2002 et après de multiples tentatives, je crois avoir trouvé la perfection dans l'installation de la bibliothèque (celle du dessous) en double monos/double alimentations, qui a surpris plus d'un professionnel du son par l'impression de spatialité extraordinaire, restituant parfaitement l'impression d'être aux premiers rangs dans une salle de concert ou d'opéra après avoir atteint des summum de définition avec celle symétrique. Alors, qu'y a t-il eu au début ? Au tout début lors de mon adoption en 1948 car je suis un enfant de l'Assistance Publique, un tourne disque à manivelle et à aiguille ..." La voix de son maître " (tiens déjà !!) sur lequel on passait des 78 trs d'opéras et de chansons enfantines; ensuite en 1962 un tourne disque Teppaz qui servit et sévit (!!) dans les boums, un magnétophone portatif Philips aux bobines de 8 cm (sur lequel j'enregistrais l'interview du Cardinal Marty  cardinal-archevêque de Paris); presque 10 ans après, il fera place à un Uher 4000L à défaut de Nagra V hors de prix pour ma modeste bourse de journaliste photographe-reporter. Après vint un " crouille " ensemble Philips en 1965, puis en 1967 un ampli-tuner Luxman à lampes genre 1040/1070 dont je regrette maintenant la chaude musicalité, remplacé plus tard par un ampli-tuner parmi les premiers à transistors le Sony STDR 6800, avec une platine Lenco L75 qui fut remplacée par une Sony PS220 à entraînement direct, le tout couplé à des enceintes Siare et côté enregistrement un magnétophone Philips 4401 /18cm qui céda la place à un Akai GX 600 DB /26 cm. Puis en 1975, arrivèrent l'ampli Sansui AU5900, une pièce de collection avec réglage des médiums (ce qui n'existe plus), les enceintes AVID 105 (Référence des Studio CBS de l'époque), un équaliseur ADC (2x12). Puis tout dormit pendant plus de 10 ans, et là, inspiration venue d'où je ne sais, je me suis mis à construire en 1985 des enceintes dont une particulière qui ressemblait à s'y méprendre à la Stéréolith (plus ouverte 120o photo en dessous à gauche) un an avant que celle de Schupbach arrive sur le marché (et je n'avais pas déposé le brevet !!) avec un caisson de grave (2x31 cm en bipôle ) le tout en Siare, et elle fonctionne toujours à merveille, grâce au câblage interne soudé spécialement en argent  !!

       

                     Ma Stéréolith home made en position horizontale  !!!            

    

NAD 1000 & 2x2000

Et redodo jusqu'en 1997, avec l'achat d'un ampli Proton (dont les condos sautèrent au plafond chez le réparateur 5 ans plus tard !!) qui se mariait très bien avec le Sansui en préampli et l'enceinte ci-dessus à laquelle fut adjointe 2 Davis DK200, puis en 2002 des MacFarlow Regency (elles avec 4 borniers pour bi-câblage) avec un lecteur CD Pionner PD S 06 (la Rolls à l'époque) et une platine LP Revox 791. A partir de ce moment là, ma quête de perfection devint inextinguible et je me mis à la recherche du nec plus ultra, fouinant de tous les côtés, essayant, combinant à gogo les différents éléments que ma " fièvre acheteuse " avait pu se mettre sous l'oreille !! Toujours en 2002, un ensemble NAD préampli 1000 et deux ampli 2220 (au dessus ^), à la sonorité très " british ", après un court passage chez Teac ampli X5030, Kennwood KA3080R, Denon PMA 1650 R qui rendit l'âme après bons et loyaux sévices !!. Puis vint en milieu d'année la découverte avec l'ampli YBA (<<< à gauche), on était à un étage nettement supérieur. Il lui fallait le pré-ampli correspondant que je trouvais quelques mois en 2003 après près de Zurich (que de kms pour sa passion, des milliers jusqu'à présent..!). Ensuite il y eut les Cambridge 1 (DAC/CD) qui donnaient aux YBA une définition très claire, détaillée mais pas plus d'une heure, je vous prie !!, puis la découverte du Philips CD 723 une vraie bombe dixit Hiraga. L'enregistreur Akai ayant rendu l'âme après plus de 20 ans de bons et loyaux service, il lui fallait un successeur pour la centaine de bobines qui attendaient de se réveiller... ce fut un Revox B77 4 pistes.

                    

Ce n'est vraiment qu'à partir de  que les choses  s'accélérèrent, car les Museatex Melior One (<< à gauche) avec subwoofer intégré, achetées l'année précédente, raccordées aux YBA, étaient pointilleuses et analytiques à souhait ne restituant pas l'ambiance chaleureuse (même avec des câbles cuivre OFC) que je recherchais; bien sûr, c'était le summum diront certains mais comme l'écoute est une affaire très subjective, je continuais mes investigations sonores.

Un ensemble Yamaha CX/MX70 avec 6 sorties HP pour un effet surround époustouflant pendant les méditations, avec des Revox Plénum B et toujours mes enceintes home made 1985, la partie CD étant confiée à un Marantz 6000 OSE le couplé avec un DAC 3 Cambridge. Puis vint le un Conrad Johnson Sonographe 250 (ci-dessus, avec le Sony SACD en 3è photo) mais surtout et enfin le Thorens TTA2300, sublime révélation de rondeur, de chatoyances. A lui aussi il fallait un préampli, ce fut d'abord le Parasound PHP 850 en classe A, avant l'ALPS PAM10 (à double alimentation) classe A et finalement l'AVM Evolution V3 (à double sortie ampli). Les Museatex commençaient à devenir plus chaleureuses, alors on roqua le Philips 723 contre le Marantz 6000 OSE LE et une différence sensible se fit écouter  Yamaha CX & MX/70 - Sony SCD555ES - Équaliseur ADC

Puis, je tombais sur des Bose 601 Série II ( >> à droite) dont la particularité est d'avoir des HP décalés, tout comme les Summit SFM1  dont je les gratifiais quelques mois après. Mais mon Thorens TTA 2300 n'avait de sorties que pour une paire de HP, donc pour alimenter 4 HP, il fallait lui trouver son jumeau, ce qui fut fait presqu'un an après. En plus du lecteur SACD Sony SCD 555 ES, il fallait une source de qualité pour les CD's, ce fut trouvé avec un Teac VRDS 25 couplé à convertisseur Wadia 12. Enfin la perfection (ou paramitâ) était atteinte (photo 3), un vrai régal, les délices de Capoue à côté, de la rigolade, toutes les personnes qui ont écouté cet ensemble, profanes comme professionnelles, ont été stupéfaites par la qualité ronde, agréable, suave mais surtout par la restitution spatiale de la musique que ce soit des quatuors, des orchestres symphoniques ou de l'opéra (à déguster pendant l'apéro... !! tout en ne les confondant pas, je vous prie, même si tous les deux sont sujets d'ivresse !).

Puis-je dire que malgré toutes les prouesses techniques et les prix pharaoniques, les enceintes actuelles planes ne restitueront qu'un son plan vertical, que les enceintes MBL, ELAC, Duevel, Bolzano... à 360O donneront une sensation volumétrique certaine, tout comme les électrostatiques QUAD, Martin Logan, Magnepan... mais pas cette spatialisation qui permet de " sentir " la répartition plane horizontale des instruments, les mouvements avant-arrière des chanteurs. Quand vous allez au concert, à l'opéra, vous ressentez cette impression de profondeur horizontale en plus de celle droite-gauche. On avait eu déjà avec les vinyles en Quadraphonie des tentatives d'une telle restitution spatiale qu'essaient de reprendre actuellement les SACD en DTS. Ceux-ci dans le 5.1 sont un leurre complet  car, lorsque vous allez au concert, à l'opéra, vous n'êtes jamais au milieu des musiciens, mais devant eux, soit légèrement plus bas que la scène et près de celle-ci, soit carrément plus haut et plus éloigné, mais jamais, ô grand jamais, dans la fosse d'orchestre ou sur scène. Par contre, il y a une trentaine d'années, une personne avait eu l'idée de faire des enregistrements avec une troisième voie pour une enceinte centrale pour meubler le trou central de la stéréo, idée reprise par les SACD Mercury. Ce que je fis avec ma stéréolith home made comme voie centrale. CQFD. Donc le défi à relever était de restituer la musique enregistrée comme si vous vous trouviez sur place, dans des conditions quasi-identiques. J'oubliais le passage de 2 enceintes imposantes Allison IC20 (triangulaires à 2 faces, 10 HP et 45 kg chacune) qui malgré une qualité musicale indéniable ne m'ont pas donné entière satisfaction parce que pas assez piquées à faible intensité (que 36met non 100 ou 150..!!)

Jusqu'à présent, on était dans le domaine de l'asymétrique, le plus courant à 95%. Je voulus donc faire l'expérience du symétrique, donc je repris ma quête et trouvait un ampli Classé Audio 70 pour lequel je dénichais un préampli Thule Audio PR200 auquel j'adjoignis l'ensemble Cambridge DAC3/CD3 avec des câbles Groneberg. Je raccordais le tout en bicâblage à des enceintes T+A Critérion 160e (photo 2). Une restitution piquée à l'extrême, détaillé ad libitum, une séparation des registres phénoménales, mais trop analytique, on se serait cru au conservatoire à un cours d'harmonie, de contrepoint ou d'interprétation, donc pas reposant, tout au contraire par la surexcitation neuronales provenant de toutes ces informations sonores. Ce fut encore pire avec le Sony SACD 555 ES, marque dont les lecteurs sont connus pour une certaine agressivité. Ce fut une expérience unique, mais je lui mis fin illico après avoir atteint un parnasse extrême de la lisibilité acoustique. Alors que donner à de mettre sous les tympans à mes enceintes T+A ? Un ampli Linx VEGA  que j'accouplais avec l'ALPS PAM 10, remplaçant celui-ci dans l'autre installation de la Bibliothèque par un AVM V3 Evolution (double sorties ampli RCA, XLR !!) qui disposait de l'entrée phono absente de l'ALPS. Donc maintenant et durablement dans le salon l'ensemble : Proton 1200, ALPS, Sony XA 5 ES, DAC Philips 9060 et les enceintes T+A toujours en bi-câblage donnait une entière satisfaction, pour l'heure du matin consacrée à la musique, pendant le petit déj... avec un petit goût d'analogique, certes moindre qu'avec celui de la bibliothèque, mais fort plaisant. Mais le Proton céda la place à un Akzent allemand 2x100W classe A et l'ALBS à un Electrocompaniet E4, le tout en symétrique (XLR Oehlbach et Viablue Monitor) double mono, plus chaud que l'expérience précitée, et là on est monté de plusieurs crans dans la Hifi de qualité. Puis je roquais mon Akzent pour un de mes T+A (à 2 paires de HP), car j'avais trouvé une paire d'enceintes Siare Diva (Siare étant en 1970/80 l'équivalent de 3A, Cabasse et de fort bonne renommée) et le résultat était concluant, les Siare me donnant d'excellents aigus, les T+A de solides basses, donc se complétant harmonieusement.

Mais restait mon bureau, où mes 4'000 vinyles, quelques 200 bandes magnétiques et 4'000 CD s'alignent allègrement. Après les Museatex qui firent un bref passage, de peur de les abîmer, je remis mes enceintes AVID 105 que je surmontais de Magnasphère Bêta dipole, raccordées d'abord à l'ampli Teac, puis Sansui, toujours la combinaison HP Avid/Magnasphère (ci-dessus à droite >>) jusqu'à ce que je tombe sur des enceintes Magnat, d'abord les M8 (<< à gauche et photo 1) ensuite les Vector 6 LE à la possibilité de bi-amplification. En tout début 2006,  je tombais sur un ampli Pulsar 1000AC de la marque allemande T+A reconnue pour sa solidité et sa musicalité et là il y avait 4 sorties HP, ouf... on était donc sortie de l'auberge. Mais à nouveau, problème de préampli, ce fut d'abord le Parasound PHP 850, puis l'Onkyo Integra 3099 double sortie ampli avec entrée phono MM/MC, ce que ne m'offrait pas le Parasound ...  de ce fait, je pouvais mettre ma Revox 791 qui attendait impatiemment de faire revivre mes vinyles. Donc, pour alimenter mes 4 enceintes, il fallait un second ampli, T+A Pulsar 2000 AC que je dégotais quelques semaines plus tard. Puis, je trouvais par hasard des enceintes AR modèle RAM aussi à 4 borniers et surtout dipôles, même seulement avec 2 voies, donc Vector sur un ampli, AR sur l'autre, les deux en bi-amplification, le Wallhala...!!! avec toujours cette similitude au son analogique. J'ai fait le test d'écoute d'un vinyle et de sa version en CD, bien sûr le numérique est plus fin, mais sans cette impression de rondeur non dénuée de détails qu'avait l'analogique qui, soit dit en passant, ne va guère au-delà des 13 Khz. Au fait, j'ai omis de signaler que j'avais trouvé un appareil SACD qui est considéré Référence par la revue Allemande Audio, à savoir Philips DVD-962 avec des notes qualitatives identiques au Sony SCD-XB940 QS (acheté mi 2005 et mis au bureau après la bibliothèque) en relation avec le Sonographe. Sont venus ensuite deux lecteurs CD: un Teac VRDS8 (couplé au DAC AVM 2 - photo 3), un Shanling CD300 lecteur hybride à tubes à la sonorité remarquable, remplacé après bons service par un Xindak Muse 3.0 à tubes (une vraie révélation !!) couplé en AES/EBU au DAC WAdia 12 (photo 2) et de nouveau un DAC Wadia, mais cette fois-ci le X32 (couplé au Krell 300 CD).  Puis une découverte concernant une firme artisanale française de très haute fidélité, artisanale puisque confectionnée à la main, qui n'existe plus depuis une dizaine d'années, je veux nommer Audio Analyse, j'ai déniché 2 préamplis classe A C900, deux amplis A9 de classe A également (dénichés à quelques années d'intervalle pour la bi-amplification) sur mes enceintes de la même marque) et quatre enceintes 4 voies Type 7, je ne vous dis pas le Nirvâna avec le Krell et le Wadia... sonorité détaillée, claire et fidèle ! Pour l'installation de la bibliothèque et les vinyles, j'ai trouvé une platine Pro-ject 6.1  avec bras en fibre de carbone et cellule MC Benz ACE, wouaouhhh..., la classe !! Dernièrement, j'ai dégoté un préampli Akzent qui avec son ampli correspondant donne une restitution sonore et spatiale exceptionnelle (ensemble existant à 200 exemplaires...), j'en suis encore tout esbaudi. Entretemps, j'ai trouvé un lecteur CD Philips 960 qui s'accouple avec le DAC 960 pré-cité en donnant, malgré leur âge duo-décénnaire, une musicalité hors pair comparable à celle d'une installation identique coûtant 2 à 3 fois plus cher, ensemble que j'ai vendu, non sans quelque regret pour un Sony XA 30 ES.  Qui dit Krell, Wadia, Benz... dit haut de gamme, alors at last but not least, j'ai dégotté un ampli Accuphase E 406V qui trône au salon donnant des sonorités exceptionnelles avec le Xindak MUse 3.0 les 4 HP de l'installation 2- .

Ne pas oublier que je vends du matériel d'excellente qualité testé sous toutes les coutures - Occasions-hifi à des prix plus qu'avantageux, écoute préalable sur demande et rendez-vous.

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Maintenant passons, après la partie matériel, à celle technique. J'emprunterais (en les citant avec mes remerciements) à différentes revues et des sites Internet des articles didactiques, en particulier la revue allemande Audio qui a publié deux séries de 5 No sur le sujet Son et acoustique. Voici le tableau des fréquences musicales hertziennes dans lequel on pourra remarquer que la majorité des sonorités basiques se situent entre 16Hz et 5 KHz, celles harmoniques étant en trait plus fin et allant jusqu'à 16KHz (limite du seuil d'audition d'oreilles fort exercées d'ailleurs). Donc on peut déjà dire que la majorité des sonorités fondamentales (le reste étant réservé aux harmoniques 1, 2, 3 et même 4) font partie des graves et médium (grave, médium, aigu), la plupart des des filtres séparateurs aigu tournant autour des 3 KHz. Ce qui implique pour une restitution fidèle que les enceintes disposent d'excellents médium( grave, médium, aigu), ce qui est rarement le cas et de filtres séparateurs 174 Hz/1'046 Hz pour des enceintes 3 voies. donc, un vendeur qui voudrait vous vendre un ampli et des enceintes allant jusqu'à 100 Khz vous gruge à quelque part...

Pour ceux qui désireraient en savoir plus : voir bibliographie et liens

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